Elle est figée, blanche et fragile,
Contre le mur de carreaux blancs et sales.
En bas des escaliers poisseux d’une station de métro,
Elle n’attend pas, elle est là.
Triste et digne, son regard bleu est épuisé.
Elle a faim, elle est seule, femme oubliée ;
Raide de honte, elle ne dit rien,
Immobile dans le concert des pressés.
Je ne peux continuer, il faut que je lui offre
Deux mots peut-être, un regard surtout
Tout faire pour l’exister.
Elle est une mère oubliée.
Les talons claquent, tout s’accélère.
C’est le fracas d’une rame, odeur humide, grincements métalliques,
Une grappe est sortie, une autre s’est engouffrée ;
Et elle, est restée
Seule et apeurée.
Tout doucement je me suis approchée,
Lui ai pris les deux mains, les ai serrées
Ses yeux se sont baissés,
Elle ne peut me regarder
Elle n’ose plus exister.
Tout doucement contre moi je l’ai serrée,
Tout doucement elle a pleuré.
… Rien qu’une larme …
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… Émouvant…
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Beau et triste.
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Beau et courageux d’offrir son affection à ceux que la vie malmaine et dont les bien pensants s’écartent ..comme si la misère pouvait être contagieuse ! Lien vers mon blog en association d’idées 🤔 : https://cecilevalentine.wordpress.com/2018/05/20/mais-tu-tes-vu-quand-tas-bu/
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Magnifiques mots posés sur un sujet dont l’on parle peu ou pas assez sur la solitude des personnes âgées bravo
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Les bons sentiments inspirent les belles poésies.
Merci à vous aussi pour l’abonnement à mon blog. Amitiés
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J’y voir la mère
un peu amère
J’y voit la mer
et sa misère
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A reblogué ceci sur Les mots d'Ericet a ajouté:
La solitude, la détresse, des personnes seules un texte que j’ai envie de republier aujourd’hui
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