
Front contre la vitre, regard à grande vitesse
Il pleut, les gouttes glissent sur le verre.
Le paysage hésite à se laisser admirer.
Les couleurs sont absorbées,
Noyées dans les gris d’un voyage ordinaire.
Pas un son, pas un cri d’oiseau,
C’est une traversée d’un désert assoupi.
Front contre la vitre, la buée se forme.
Pas le temps de fabriquer une histoire à rêver,
La terre est oubliée, la vitesse l’a condamnée;
Paysages sans ambitions qui aimeraient résister ,
Dans mon rêve trop bref la vitre devient molle.
L’odeur d’herbe mouillée réveille un sourire assoupi.
Et la vie qui entre partout,
Elle chante l’été qui viendra.
Les gris sont surpris,
Front contre la vitre, le voyage est fini .
Bonjour magnifique le voyage recommencera avec le soleil et la nature en éveille
Douce journée amitiés
Béa
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j’aime cette douceur dans l’écriture, cette brise d’été par laquelle nous sommes parcourus en voyageant à travers tes lignes!
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je suis heureux que ce texte vous plaise, je prends beaucoup le train et c’est, je vous le garantis, une vraie source d’inspirtation
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