
L’orage est passé, l’étau se desserre,
On regarde le noir qui s’enfuie et s’efface.
Les couleurs respirent, les verts sont en fête.
Le gris s’est étouffé à vouloir les avaler.
La lumière explose.
Sourire d’enfant au milieu d’un bouquet de rides,
Demain sera sans le vent mauvais
Qui soulève des poussières de laines.
Légères elles se sont envolées, pas une qui ne s’est accrochée
Au fil qu’on dit barbelé.
Demain soufflera un vent meilleur,
Empli de cette douce lumière
Qu’on respire à plein regards.
L’orage est passé, les corps se sont approchés.
Du puits si sombre, jaillit la lueur.
Deux mains se sont liées,
Demain ce sera l’été.