
Front contre la vitre, regard à grande vitesse
Il pleut, les gouttes glissent sur le verre.
Le paysage hésite à se laisser admirer.
Les couleurs sont absorbées,
Noyées dans les gris d’un voyage ordinaire ,
Pas un son, pas un cri d’oiseau.
C’est une traversée d’un désert endormi ,
Front contre la vitre, la buée se forme.
Pas le temps de fabriquer une histoire à rêver ,
La terre est oubliée, la vitesse l’a condamnée.
Paysages sans ambitions qui aimeraient résister.
Dans mon rêve trop bref , la vitre devient molle
L’odeur d’herbe mouillée réveille un sourire assoupi.
Et la vie qui entre partout,
Elle chante l’été qui viendra.
Les gris sont surpris,
Front contre la vitre, le voyage est fini
11 juin 2017TGV Paris LYON : 270 km/h
Bonjour Éric
Le paysage défile flou
Les couleurs sont balayées
La vitesse avale tout
Nos pupilles sont donc noyées
Magnifique poème merci du partage
Douce journée bisous
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Un grand merci Béatrice pour vos commentaires qui me touchent beaucoup, j’aime beaucoup aussi ce que vous écrivez. Et je dois dire que je débute complétement dans le monde des blogs et que je ne maîtrise pas encore totalement les aspects techniques je ne viens par exemple de ne découvrir qu’aujourd’hui cette possibilité de converser. A bientôt
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Que c’est beau et justement dit ! Décidément je suis fan de votre écriture
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Un grand merci Marie Solange, cela me touche beaucoup
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A reblogué ceci sur Les mots d'Ericet a ajouté:
Aujourd’hui encore, dans le TGV : les mêmes sensations…
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