
Je ne
vais tout de même pas te raconter comment et pourquoi j’écris des chansons, non
?
C’est comme ça ! Ma
main sur le clavier de mon piano est reliée à un fil et ça marche. Je suis
« dicté ». J’ai un magnétophone dans le désespoir qui me ronge et qui
tourne et qui tourne et qui n’arrête pas. Alors je copie cette voix qui
m’arrive de là-bas, je ne sais, qui m’arrive, en tout cas, et je la reconnais
chaque fois. Ça fait comme un déclic et ça se déclenche.
Je suis le
porte-parole d’un monde perdu, présent pour moi, d’un monde auquel vous n’avez
pas entrée parce que si tu y entres, dans ce monde, tu perds pied et deviens
inédit. Ton foie, tes poumons, ton sexe, tout ça est à toi. Ta tête non. Si tu
es fou, alors viens dans mes bras. Je t’aime.