Mains dans les poches, mâchoires serrées, épaules rentrées,
Il marchait
Silhouette de l’ombre, parenthèse ouverte,
Il cherchait.
Regard au sol, sourires oubliés,
Il attendait.
Pas un ne l’effleure,
Pas un ne bouge,
Pas un ne l’existe
Dans la rue si droite,
Seul, abandonné
Il invente une courbe.
Autour de lui,
Rares regards qui bougent,
Pas à un mot à lui offrir,
Pas un son pour le relever.
Mains dans les poches, mâchoires serrées, épaules rentrées,
Il marchait.
Silhouette sans ombre, parenthèse fermée
Il glisse sans un bruit,
A reblogué ceci sur Les mots d'Ericet a ajouté:
Envie, besoin aujourd’hui de republier ce texte…
J'aimeJ'aime