
» Au printemps, Tipasa est habitée par les dieux et les dieux parlent dans le soleil et l’odeur des absinthes, la mer cuirassée d’argent, le ciel bleu écru, les ruines couvertes de fleurs et la lumière à gros bouillons dans les amas de pierres. A certaines heures, la campagne est noire de soleil. Les yeux tentent vainement de saisir autre chose que des gouttes de lumière et de couleurs qui tremblent au bord des cils. L’odeur volumineuse des plantes aromatiques racle la gorge et suffoque dans la chaleur énorme. A peine, au fond du paysage, puis-je voir la masse noire du Chenoua qui prend racine dans les collines autour du village et s’ébranle d’un rythme sûr et pesant pour aller s’accroupir dans la mer. »
Un extrait que je me récitais par cœur vers 17 ans tant je l’aimais…
Merci de l’avoir fait resurgir de ma mémoire…
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Quand je le lis j’ai des frissons et je me sens tout petit, c’est pour cette raison que j’ai ouvert cette rubrique « mes Everest ». En tout cas merci Barbara de partager cette émotion
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Merci à toi…
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Je connais bien la région. Camus a immortalisé sa beauté. Merci pour cette évocation.
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