
Nous approchons
Dans les forêts
Prenez la rue du matin
Montez les marches de la brume
Nous approchons
La terre en a le coeur crispé
Encore un jour à mettre au monde.
Le ciel s’élargira
Nous en avions assez
D’habiter dans les ruines du sommeil
Dans l’ombre basse du repos
De la fatigue et de l’abandon
La terre reprendra la forme de nos corps vivants
Le vent nous subira
Le soleil et la nuit passeront dans nos yeux
Sans jamais les changer
Notre espace certain notre air pur est de taille
A comblé le retard creusé par l’habitude
Nous aborderons tous une mémoire nouvelle
Nous parlerons ensemble un langage sensible…
Quel beau texte d’espérance !
Merci de me le faire découvrir. Est ce le texte entier ou seulement un extrait ?
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C’est un extrait
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