
Ils n’en peuvent plus tous ces mots que j’aime.
Ils n’en peuvent plus qu’on les répande,
Qu’on les salisse,
Ils n’en peuvent plus de vos batailles futiles.
Ils n’en peuvent plus d’être conjugués
A tous les temps de vos haines ordinaires.
On les rabote, on les assoiffe.
On les assèche, on les ampute
De leurs parfums,
De leurs douceurs.
Je vous en supplie
Redresseurs de torts,
Commentateurs du rien,
Posez à terre vos lames numériques !
Riez, respirez , soufflez !
Et dans le silence revenu,
Entendez
Cette douce mélodie des mots apaisés.
16 octobre 2019
A reblogué ceci sur Les mots d'Ericet a ajouté:
Une republication nécessaire, surtout en ce moment où je souffre tant du mal que l’on fait à mes mots…
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