Poèmes de jeunesse : « il n’y a plus rien à rater tous les murs sont debout : 5

Il voyageait parce qu’un chemin d’impatience

Lui grattait la mémoire

Aux vues de la crasse géographique

Pour empailler le regard officiel

Des touristes canonisés

Il aimait une de celles

Que les autres haïssaient

Parce qu’elle ne ressemblait

A personne

Sinon à l’ombre qui s’accrochait à elle

Comme sa misère

Il aimait sans définitions

Il aimait sans projets

Il aimait

Et c’était vrai

Et tant pis pour les ceux qui restaient

A attendre qu’il craque

Et il haïssait les égoutiers de l’amour

Il voulait oublier les romantiques d’imitation

Anachroniques

Il était de ceux qui découvrait

Il était de ceux qui attendaient…

Un jour il m’a semblé plus vieux que jamais

Deux béquilles lui tenaient la main

Il ne rencontrait plus personne…

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