
Une humidité à l’odeur épaisse.
Un froid incapable de cingler
Essaie simplement de s’infiltrer,
Il traîne en longueur.
Pas une trace de lumière.
Les objets sont gavés de l’ombre qui les étouffe.
Les gens passent,
Météo au pied, comme un boulet.
Pas un ne rit, plus un ne vit.
Automne colonisateur.
Il est partout, même dans les rires.
Feuilles jamais sèches
Piétinées
Collées, tristes au pied.
Tout se traîne, se désespère.
La mer est habillée de gris,
Ne pas froisser le ciel si bas
Il pourrait la gober.
Demain sera mieux,
Demain sera heureux.
A reblogué ceci sur Les mots d'Eric.
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