J’ai été un peu absent cette semaine, très pris par le travail, les déplacements, je vais profiter du week-end pour noircir un peu de papier. Pour commencer je « re »publie ce poème de jeunesse en deux parties, la première partie que j’avais proposée était sans illustrations… Et la partie deux arrivera dans la foulée

Jeudi noir
Jeudi soir
Jeudi
Tu l’as vu
Alors tu te rappelles d’hier
Tu te rappelles du hier
Il y a celui à qui tu te confesses
Et l’autre qui voulait te finir
T’étais seul au milieu de cette cible d’hypocrisie
Et tu revois les flèches amères, en plein cœur
Et toi tu riais ta mort à pleine peur
Devant une forêt noire et stupide
Une forêt qui s’essouffle à plein siècles
Dans les silences du sablier sanguinaire
Des lueurs
Des odeurs
Et toi tu marchais
Tes branches t’écorchaient le sourire
Qu’ils ont honte de voir
Parce que tu t’en fous ou tu fais semblant
Alors tu te retournes, toujours
Derrière
Pour toi devant il n’y a plus rien
Sauf ce nuage couleur médiocre
Tu sais que c’est d’ailleurs que tout vient
Tu sais que t’es peut-être oublié
Que le hasard est encore vivant
Qu’il veut te rattraper
Alors tu te retournes de plus en plus souvent
Tu creuses ton chemin à pas mûrs
Un chemin pour croire
Ton testament est un cul de sac
Sur le néant
Alors reviens
Vite…
Bonsoir
J’aime beaucoup tes écrits
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Merci
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