Un peu en panne sèche, je reviens avec ce court texte, inspiré par la douleur que je ressens quand je commets l’erreur de passer un peu trop de temps sur les réseaux sociaux, fossoyeurs des mots, de mes mots….
Monde bleu s’est effacé
Au soir tombant
Tremblant, il a reculé.
Tête basse,
Dans un long bout de vide
Seul et triste
Il s’est retiré
Entends la plainte de monde bleu,
Quelques larmes
Sur ses rides ont coulé
Entends-le qui appelle :
Oh mots, oh mes mots
Vous m’avez abandonné…
Oh mots, oh mes mots,
Que vous a-t-on fait,
Qui vous a sali,
Que vous a-t-on promis ?
Homme sans haine,
Tu es seul aussi,
Réponds à monde bleu,
Dis-lui que tu viens,
Dis-lui que tu résistes,
Dis lui…
13 janvier
Ils s’auto-dévorent
C’est pour cela qu’on les cherche encore et encore…
Bon retour Eric…
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Il faut lutter pour empêcher le massacre des mots que l’on aime. Merci à toi
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Je sais…
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Parfois les mots ne veulent plus s’arranger, il sont en panne, à moins que nous ne soyons en panne nous même? Je ne comprends pas le lien avec les réseaux sociaux. Mais quoi qu’il en soit, pour les poètes comme toi, ils reviennent toujours, pour notre plus grand plaisir ! Amitiés Eric.
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J’ai simplement parfois du mal avec le déferlement de haine qui envahit les réseaux sociaux avec tous les mots nauséabonds qui accompagnent la haine. Merci pour tes commentaires. Bonne soirée à toi
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Ah oui, cela je le comprends aisément !
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A reblogué ceci sur Les mots d'Ericet a ajouté:
Il y a un an…
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