
Printemps n’a pas attendu.
Outrés, les prophètes du temps qu’il faut, ont parlé :
Un peu de patience voulez-vous…
Un peu de décence, pourriez-vous…
Nous vous en prions,
Freinez vos ardeurs.
Retenez vos fleurs.
Vous le voyez bien,
Ici, là, partout,
Déborde le gris.
Rien n’est prêt.
Pour vous accueillir
Vous le comprendrez,
Il nous faudrait nettoyer.
Rien n’est grave,
Sourit le printemps.
Rien ne presse,
J’ai tout le temps,
J’irai jusqu’à l’été.
23 mars
A reblogué ceci sur Les mots d'Ericet a ajouté:
Il y avait une odeur de printemps hier…
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