
Ecoute petit homme,
Ecoute.
Il est si beau ce monde qui ne dit rien.
Il est si beau ce monde,
Il te parle, c’est le tien.
Regarde petit homme heureux,
Regarde ces furieux,
Fanatiques, frénétiques,
Ils ont le cœur électrique.
Ils préparent la prière,
Hymne cathodique
Aux rimes numériques,
C’est le matin du malin.
Nuques raides, regards vides,
Les impatients sont livides,
Epuisés, lessivés,
Un long sommeil les a lavés.
Ô Nuit blanche et câline,
Ne t’épuise plus à blanchir
Ces haines rances à mourir.
Semées sur l’écran creux
De leurs rêves sans bleu.
La nuit les a libérés.
Il est l’heure,
Affamés, ils attendent
La victime par eux condamnée.
Leurs mots sont prêts
Ils vibrent, affutés, aiguisés,
Ils vont frapper!
Pas un regard pour ton monde qui sourit.
Ils attendent leurs matins numériques.
Rien ne brille, rien ne bouge.
Hystériques ils cliquent, ils cliquent,
Ils cliquent.
Et ce matin…
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Votre poésie résonne (et raisonne) comme une tendresse claquante, écoute petit homme qui faisait frémir et à qui W. Reich a su s’adresser, sans complaisance, en espérant qu’il entende votre poésie…, merci beaucoup, très bonne journée
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J’ai pris écoute petit homme dans le sens reichien volontairement, et non dans le sens d’une descendance qu’il faut protéger et avertir, car votre poésie peut se lire et s’interpréter dans beaucoup de sens, j’espère que vous me pardonnerez cette liberté…
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