
La révolte n’a plus cette odeur de poudre festive
Elle ne fait plus vibrer les corps et les cœurs
On cherche en vain le frisson des belles fraternités
Tout n’est plus que grimaces mesquines
Visages fermés
Lèvres pincées
Les doigts glissent sur les écrans
Et vomissent leurs torrents de haines rances
Pas un drapeau au vent qui ne claque
Pour annoncer l’éternel printemps
La révolte devenue une tumeur numérique
Grise
Sale
Je n’en veux pas
Je n’en veux plus
22.11.2025
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