Demain…

La révolte n’a plus cette odeur de poudre festive

Elle ne fait plus vibrer les corps et les cœurs

On cherche en vain le frisson des belles fraternités

Tout n’est plus que grimaces mesquines

Visages fermés

Lèvres pincées

Les doigts glissent sur les écrans

Et vomissent leurs torrents de haines rances

Pas un drapeau au vent qui ne claque

Pour annoncer l’éternel printemps

La révolte devenue une tumeur numérique

Grise

Sale

Je n’en veux pas

Je n’en veux plus

22.11.2025


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