
Le bleu du ciel saigne blanc
Mon œil qui se plisse
Cherche l’autre chemin
En lisière de cette longue cicatrice
Que la marée des larmes basses
Découvre doucement
Le bleu du ciel saigne blanc
Mon œil qui se plisse
Cherche l’autre chemin
En lisière de cette longue cicatrice
Que la marée des larmes basses
Découvre doucement
Avec ma presque plume fatiguée
J’écris des bouts de mots
Sur les coins froissés
D’un début de papier
Une larme a roulé
Seule elle s’est asséchée
Au milieu de ses sœurs du fossé
Entre la grise rive de l’absence
Et la mauve douceur du silence
Je m’accroche au bleu soleil
Des souvenirs qui fabriquent du demain…