Cours, vole…

Quand le monde est si bruyant,
Qu’il couvre même le vent,
Quand les regards sont de travers
Que les yeux se noient dans le triste amer


N’entre pas dans l’arène,
N’aiguise pas tes lames numériques
Fais comme tes pères
Et rêve d’Amérique


Il faut que tu marches jusqu’au bout
Là-bas, si loin
Ou l’île se blottit
Dans les bras de l’océan


Si tu ne peux pas partir,
Tête haute
Marche jusqu’aux souvenirs
Prends le chemin le plus malin


Cours, vole, rêve, espère,
Souris de cet air qui te fouette

Mais ne laisse pas gagner
La fanfare des maudits
Laisse-les s’agiter, vociférer,


Demain tu verras
Ils seront oubliés


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