
Lorsque nous ouvrirons les yeux
Comme si hier avait disparu
Englouti dans le ce n’était presque rien
Lorsque nous ouvrirons les volets gris
Fermés sur les haines humides
Nous entendrons le beau chant de la mer
Aux cimes des pins ondoyants
Au bord de nos lèvres étonnées
Un reste de cette écume salée
Que posent les longues houles d’une nuit agitée…
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