
Dans la fin de l’été déclinant,
Traces d’un automne impatient.
Humidité à l’odeur si épaisse,
Froid nouvel arrivant,
Incapable d’être cinglant,
Timide,
Il essaie de s’inviter,
A la table mauve d’une aube,
Aux couleurs délavées.
Plus une trace de lumière.
Les objets sont gavés d’ombres qui les étouffent.
Des gens passent,
Sourires en berne,
Ils traînent les restes du bel été
Qu’on ne veut abandonner.
Pas un qui ne rit,
Plus un qui ne vit.
Automne colonisateur,
Feuilles jamais sèches, piétinées
Restent collées,
Tristes, sous le pied.
Tout se traîne, se désespère.
La mer est habillée de gris,
Ne pas froisser le ciel si bas
Il pourrait la gober.
Demain sera mieux,
Demain sera heureux.