Matinales…

Brest…

J’aime le décalage. Montrer ce qui est oublié, enfoui. Brest fait partie de ces villes où la mémoire est partout. Ville du bout du monde, porte de l’océan. Le gris est partout il est une trace, une cicatrice, un rappel. J’ai un lien fort, affectif, émotionnel avec cette ville, ce lien qui m’accroche aux silences, aux zones grises, elles aussi, de mon grand père qui prit la mer en 1914 sur un navire de la marine nationale, de mon père qui portait en lui des traces de ces mémoires enfouies…

Brest…

Encore un inédit… Avec comme source d’inspiration une photographie du remorqueur de haute mer : « l’abeille bourbon » amarré en rade de Brest. Un bateau qui me fascine.

Brest ville d’un presque bout de monde
Brest que j’aime tant
Dans le grincement de tes aciers vivants
Dans les plissements de tes rires d’océan
Dans le glissement d’une ride de soleil levant
Brest que j’aime tant
Dans l’histoire de ses douleurs enfouies
Dans la mémoire de mes pères d’ici
Dans l’humble gloire des gens de mer engloutis
Brest que j’aime tant

3 janvier

Matinales…

Brest…

J’aime le décalage. Montrer ce qui est oublié, enfoui. Brest fait partie de ces villes où la mémoire est partout. Ville du bout du monde, porte de l’océan. Le gris est partout il est une trace, une cicatrice, un rappel. J’ai un lien fort, affectif, émotionnel avec cette ville, ce lien qui m’accroche aux silences, aux zones grises, elles aussi, de mon grand père qui prit la mer en 1914 sur un navire de la marine nationale, de mon père qui portait en lui des traces de ces mémoires enfouies…