Aujourd’hui les villes où je travaille, Lyon, et celle où je vis Saint-Etienne sont rouges écarlates…
J’ai mal à mon rouge. En hommage à cette belle couleur que j’aime sans qualificatifs inutiles je republie ce texte écrit le 14 juin

Quand le temps est au bleu
Quand les champs sont au vert
On entend dans le loin les chants d’hommes heureux
Ils sifflent en riant la fin de l’hiver
On est bien
On attend
Une larme de soleil brûle en glissant
Rouge et légère
Elle frissonne en riant
14 juin
Elle est dans ses pensées perdue absente.
L’été sous le soleil et dans le froid l’hiver
Dans cette longue file d’êtres tous divers
Elle a son regard bleu perlé dans l’attente
Cheveux au vent frôlant son visage émacié
Ses pas l’ont guidé dans la rue indifférente
Elle vit dans un rêve en évasion de liberté.
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Fleur rouge sang
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Simple unique modeste
Ton rouge flamboyant
Dans le décor funeste
De la plaine souffrant
Coquelicot fragile fleur
Tu fus la triste compagne
Belle du ruisseau de sang
Coulant en campagne
De soldats combattants
Regard éteint plaie au cœur
Marisarah
Ce poème reflète la dernière fleur vue dans la plaine où mouraient les poilus, elle est le symbole de la ville de Ypres en Belgique.
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