
Ce n’est pas une panne d’inspiration à laquelle je suis confrontée en ce moment. Non je dirai que c’est une sorte de pause créative. Comme une longue séance d’étirement indispensable après une longue course. Les mots sont toujours là mais ils attendent, calmement, patiemment. C’est aussi le besoin de classer tout ce que j’ai écrit, avec la peur de perdre de l’essentiel, avec la peur que les traces soient recouvertes par la neige du temps. Je me questionne aussi sur la ou les directions qu’il faut que je prenne en matière d’écriture, poursuivre dans ma boulimie parfois échevelée, ou choisir, pendant quelques temps au moins, une sorte de régime, régime sans poésie, régime sans prose.
Je laisse faire. Et j’attends. Je sens bien poindre à nouveau cette envie d’écrire un roman, je sens aussi cette envie, (moins fréquente) de reprendre les premiers, de les travailler à nouveau. Et puis cette question, pourquoi, pour quoi, pour qui. Je reconnais que j’ai parfois un peu de frustration à n’avoir jamais été publié, malgré plusieurs essais, alors je réfléchis, je cherche, j’hésite. Je dois dire que ces dernière semaines j’ai beaucoup travaillé à l’écriture d’une nouvelle, une nouvelle pour ma fille, ma dernière, c’est un engagement que j’ai pris avec mes quatre enfants. Leur écrire une nouvelle pour l’année de leurs 25 ans. Et pour cette dernière nouvelle j’ai mis beaucoup d’énergie, j’ai beaucoup travaillé. Je la publierai peut-être d’ailleurs si elle en est d’accord.
Plus tard, on verra…
Une pause créative, longue ou courte, peu importe… C’est indispensable, pour réfléchir, se ressourcer, faire le point. Ce n’est pas reculer, c’est avancer…
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Merci Christine
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Je vous souhaite une édition papier, ça vaut le coup,ça vaut la sueur et le coeur, ce que vous écrivez, mais ? allez voir ce qu’en pense mon ami François Bon face à un jeunot et ? cherchez François sur la toile, il est facile à trouver.
Je vous accolade..
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