
Contre la vitre du TGV, quelque part entre Paris et Lyon…
Front contre la vitre humide
Dans un songe ferroviaire
J’existe les signes des vies des ailleurs croisés
La vitesse a disparu
Elle s’est effacée
Enfouie dans la longue trace que mes rêves arrondis
Laissent sur l’écume grise
D’une droite ligne aux marges de bitume
Ou le si peu qui s’écrit si vite
Me tire une larme aux saveurs enfouies
20 janvier