J’étoffe ma rubrique « mes Everest » en y intégrant, des textes dits ou chantés, dont je propose quand c’est nécessaire la traduction pour en éprouver toute la poésie. Je commence par Léonard Cohen…
Comme l’oiseau sur le fil
Comme l’ivrogne dans une église
J’ai tenté d’être libre à ma façon
Comme le ver au bout du fil
Comme le chevalier d’un ancien livre
J’ai gardé pour toi ma chanson
Si je fus cruel
J’espère que tu pourras l’oublier
Si je fus injuste
J’espère que tu sais que ce ne fut pas pour toi
Comme un enfant mort-né
Comme une bête encornée
J’ai déchiré ceux qui tendaient la main vers moi
Mais je jure par cette chanson
Et le mal fait dans ma maison
Que je réparerai pour toi
J’ai vu un mendiant appuyé sur son ombre
Il m’a dit : « Tu ne dois pas trop demander »
Et une jolie femme devant sa porte sombre
Elle m’a crié : « Hé, pourquoi ne pas plus demander »
Comme un oiseau sur le fil
Comme un ivrogne dans une église
J’ai tenté d’être libre à ma façon