
Plus rien ne sera jamais comme avant, tout doit changer, le monde de demain ne doit pas ressembler au monde d’hier, il faut tirer les leçons….
J’en passe. Dans ces incantations quotidiennes, il y a le meilleur, et surtout le pire…
Alors oui d’accord, je veux bien mais à la condition que le monde de demain ne soit pas livré pieds et poings liés aux monstres numériques. Je veux bien mais à la condition que l’on se souvienne que les êtres humains que nous sommes encore, sont constitués de chair, de sang, de sueurs, de peurs, de pleurs, de rires, de regards, de sourires et que tous ces éléments ne riment pas avec « les outils numériques » aussi magiques, conviviaux, intuitifs soient-ils. Mon monde de demain n’est pas un écran.
Je suis terrifié à l’idée que partout, on soit soudain convaincu qu’efficacité, sérénité, performance sécurité ne puissent n’aller qu’avec l’isolement et la distance. Ce monde aseptisé et hygiéniste de demain je ne le veux pas, et dans le temps qu’il me reste à lutter, je m’autorise à dire qu’il faut aussi se souvenir que dans le monde d’hier et peut-être même d’avant-hier tout n’est pas à jeter : les camarades et ce qui va avec les accolades, les embrassades et parfois les bourrades…
Évidement que tout n’est pas à jeter et surtout pas l’humain, les poignées de main et les baisers en coin … 😊
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A reblogué ceci sur Les mots d'Ericet a ajouté:
Je relis ce texte que j’ai publié il y a deux ans et ma foi je me dis qu’il va bien…
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