13 juillet, il fait chaud, envie de publier à nouveau ce texte…

La
chaleur a pris ses quartiers,
Le
bleu du ciel est fatigué.
Il s’est laissé aller,
Et la
lumière a tout écrasé.
Les
yeux secs et plissés cherchent la mer,
Elle
a déposé sa douceur poétique
Dans
une vieille consigne pour touristes formatés.
Les
yeux sont humides, ils ont glissé;
Délaissant
les rivages de papier glacés
Pour
débarquer sur une côte minérale.
Ici
le sang de la terre a la couleur de l’acier.
La
mer d’un bleu métallique,
Laisse couler.
Elle
a déposé les larmes,
Sans
pleurs ni peur,
Tout
doucement,
Elle échoue
Dans
le creux trempé de mon regard d’acier.