
Seul au milieu d’une verte prairie
J’ai remonté le fleuve de mes souvenirs
Jusqu’aux sources chaudes des étés oubliés
Sous une pierre plate j’ai glissé une main
L’eau est si fraîche
Mes yeux se plissent
Au bout de mes doigts
Gouttes d’hier qui perlent
Et murmurent en tombant
La douce mélodie
Des amants qui rêvent au couchant…