
C’était un soir de trop,
Vidé de son plein de beau.
Triste soir si laid,
Laisse un long goût de craie.
Seul, il veut poursuivre le chemin
Partir, finir,
Entrevoir le bout du presque rien.
Seul, s’en aller,
Se poser, regard blessé.
Et,
Juste au bord,
Au bord gris du vide de demain,
Laisser pendre les jambes,
Tout doucement souffler,
Laisser les yeux se fermer,
Prendre un dernier souffle d’été,
Laisser un peu de temps passer,
Et dans l’ombre
Te voir arriver.