
Sur tous les visages ministériels
on lit de l’étonnement, mais toujours un peu d’inquiétude et quelques-uns
sourient, eux aussi. Le premier ministre ose timidement un: «mais
Monsieur le Président…». Ce à quoi ce dernier répond l’index tendu devant
la bouche: «chut écoutez… »
La grande fenêtre est ouverte, on
entend des chants d’oiseaux et le bruissement des feuilles qu’un petit vent
agite
14 juillet 2015: l’autocar est garé devant la
grille de l’Elysée
L’autocar n’a pu se garer devant
le perron de l’Elysée, l’entrée est trop étroite. Il est stationné devant
l’entrée principale rue du Faubourg Saint Honoré.
Le Président de la République
s’est levé le premier, et avec une joie non dissimulée dans la voix, comme un
enfant tout heureux du tour qu’il est en train de jouer à ses camarades, il
lance à toutes et à tous un tonitruant: «allez suivez-moi, on y
va!»
Ce n’est plus l’étonnement…
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