
Dans le soir de ses yeux
Je lis la dernière phrase
D’une histoire fanée
Tant de fois racontée
Ses mots sont lourds et glacés
Je les pose sans rien dire
Dans le creux lisse
De mes mains de papier
Dans le noir de ses cheveux
Douce main glisse en frisant
Les dernières boucles de rires envolés
C’est la longue nuit des errants séparés