J’avais écrit ce texte il y a un an à l’occasion de l’incendie qui a ravagé les contours de Martigues. L’histoire malheureusement se répète…

Ô terre brûlée
Entends le chant de la braise
C’est le blues des oliviers
Il souffre en crissant
Dans le peuple des cendres
Hommes épargnés
Vos larmes sont grises
Sur la face sud de nos étés
Mots secs et noircis
S’envolent
Au pays des chagrins de suie