
Il est enfin venu
Le matin des mille éclats
J’attends le premier train pour le rire
Au mur gris l’espiègle horloge rattrape en sifflant
Une dernière heure qui s’enfuie
Le trajet est lisse et long
Comme l’étoffe qu’on déplie
Pas un arrêt pour lennui
On roule je vibre
On file je rêve
Frissons
Sur la vitre molle d’un vieux souvenir
Mes mots roulent en rimant