L’usine a fermé…

L’usine a fermé,
Pas un homme pour cisailler l’épaisseur du silence
Pas un homme pour entailler la longue surface de gris
La broussaille avance, les cheminées ne rêvent plus
D’atteindre de leurs soupirs métalliques un ciel au bleu oublié
Le monstre s’est affalé, les cris sont avalés
Ne reste plus qu’une odeur de terre
Une odeur de terre orpheline des fers qui l’ont abîmée
Muette de la rouille qui la faisait chanter
Ne reste plus qu’un chant d’oiseau, c’est beau
Ne reste plus qu’un soupir de trop

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