
Le 2 novembre, 7 h 54, dans le TGV entre Lyon et Paris
Il est l’heure du temps qui s’oublie
Entre les draps flous d’une molle nuit au matin fripée
Couleurs vertes aux grises blessures
Attendent un signe des poseurs de regards
Il faudra un jour que je l’invite
Ce monde flou de derrière la vitre
Ce monde fou de cette vitesse sans rires
Il m’aspire et m’inspire
Je pose le front sur fenêtre muette
Les vies du dehors tentent un signe
J’entends le reste prudent
D’un presque rire d’enfant
Ce n’est rien
Ne dis rien
Tout reviendra dans le peut-être demain
2 novembre