
L’été racle ses fonds de tiroirs
Il en sort quelques miettes oubliées
Qu’il disperse en riant
Entre les rides de brume
D’un automne hésitant
Dans le loin qui s’étire au couchant
De lourdes vagues à l’écume bleutée
Traînent leurs âmes glacées
Dans le triste fond de la belle vallée
Que nous avons tant aimée