J’ai écrit ce texte il y a quarante ans, avec vraisemblablement comme fond musical, le stéphanois de Bernard Lavilliers, la photo est beaucoup plus récente….

Samedi soir
Nouveau départ
Nouvelle chute
Pour une inconnue
De rires
Liquides
Béquilles pour s’éclater
Dans les rues
Des comme nous
Qui traînent leur habitude
De la petite semaine
Qu’ils ont brûlée
Dans des pauvres jeux quotidiens
Qu’ils continuent encore
Parce que c’est bon
Parce que le siècle s’éssouffle
Et ne veut plus d’eux
Ils sont nés pendant l’épidémie
Ils subsistent pendant l’agonie
Alors ils s’en foutent
Ils veulent aller plus vite
Parce qu’autrement
Ils n’auront plus que leur ombre cerceuil
A simuler
On les montre du doigt
Quand ils s’exagèrent
On les ignore quand ils se terrent
Ils traînent tous ensemble
A construire un monde
Qui s’écroule à chaque aurore
Regarde les dans les villes qui s’enterrent
Regarde les dans les villes qu’ils aiment
Par la multitude des autres
Des ceux qui sont comme eux
Regarde les
T’es comme eux
Regarde les….