
Pardonne moi ô mer oubliée
Pardonne moi il est long et gris
Ce temps abandonné aux vagues ennuis
Tu es là rassure-toi
Rime sableuse de mes insomnies
J’entends ton roulis
Dans le creux de mes houles nocturnes
Il ondule et glisse en sifflant
Ne crains rien tu sais je t’entends
Le chant mauve de ton écume
Se pose doucement sur la tendre plaine de mes encres apaisées
11 janvier