
Homme en plaine,
Ta mer est si loin,
Il te faut la rêver.
Elle est là, c’est elle.
Je l’entends.
Dans l’arrière-pays de ta tête,
Elle chante et danse,
De vagues couplets aux reflets bleus.
C’est si long,
Toute une nuit passée,
A pousser des cris de vent gris.
Au matin du levant,
Impatient,
Homme en peine,
Coeur à marée basse,
Ouvre les lames de ses yeux.
Il pleut des larmes salées,
Sur le sable fleuri.
Doucement, sans un bruit,
L’homme sans haine,
Lève son regard bleu,
Le pose au fond du ciel endormi.
Regarde-le,
Il pleure une vague échouée…