Un orage en février, suite…

Jules, parfois il a les nœuds de sa tête qui lui coulent dans le ventre, alors ça lui fait comme une mâchoire qui grignote les entrailles. Il a mal, il grimace. Il a les quatre coins du visage qui se plissent. Et Lisa le regarde se crisper, elle craint ces moments où Jules disparaît, aspiré par ses peurs, ses angoisses. Elle voudrait l’aider, lui dire que ce n’est rien que cela passera, que tout ira mieux demain…

Demain, le mot qui n’appartient plus à Jules, un mot incompatible, un mot impossible.

Et ce matin Jules est sans demain, sa machine à fabriquer le temps semble coincée, abîmée.

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