
Oubliés les enfants
Enfermés
Dans la chambre grise
Du vieux monde qui se ride
Oubliés les enfants
Aux rires légers
Accusés, condamnés
J’en sais qui tremblent
D’autres qui pleurent
Dans le coin secret
De ce pays masqué
Ou plus un rêve n’ose respirer
Oubliée la jeunesse
Aux ailes rognées
Ils rêvaient de croquer
La première bouchée de cette pomme de vie
Et la peur est là
Elle les montre du doigt
Revenez
O mes oubliés
Ouvrez grand les portes
Entrez, chantez, riez,
Respirez
Inspirez nous
Emplissez le vide de nos mémoires d’enfant
Qu’un vent mauvais a balayé
8 juillet