
Derrière la vitre d’un jour d’ici
J’attrape les gouttes de temps
Temps qui glisse
Temps qui plisse
Le regard est blotti
Entre les bras de fer
Qui s’étirent vers la mer
Sa route est si longue
Son chemin est si loin
Il se souvient
Dans le train qui coule vers le sud
Un presque homme est assoupi
Il rêve seul
Ses compagnons de nuit avalés
Regarde
Il pose le front sur le froid de la vitre
Entends ce qu’il reste d’histoire
Enfoui
Dans les plis d’acier d’une infinie nuit ferroviaire
Tu y trouveras quelques miettes sans frimes
De cette belle mémoire
Qui te souffle ses rimes…
30 juillet
A reblogué ceci sur Les mots d'Ericet a ajouté:
Il y a un an, la pluie, déjà, encore, toujours… Mémoires…
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