Il n’y a plus rien à rater, tous les murs sont debout, 2…

A l’étalage de leur mort
Grappe d’avenirs
Ils se comptent par solitude
Déjà…
On sent le regard d’une foule
Qui se meurtrit de bizarreries
Regards placardés
Sur les singes aux bouquins
Cacahuètes culturelles
Cage de mots
D’où on entend toujours une musique
Qui vrillerait le souffle
Des bouffeurs de chrono
Tout vacille
Quille…
Ton camarade suivant est mort
D’avoir été trop jeune
Pour savoir qu’il fallait vivre
Un pied devant l’autre
Qui suit
Indifférent
Et on t’a dit de regarder ta route
Qui mène tout droit
Où elle est toujours allée
Comme les autres
Et toi t’as vu
Et toi tu savais
Alors t’as trouvé
Encore
Et on t’a dit que les morts étaient tranquilles
Et toi t’as vu qu’ils pleuraient
Et toi t’as dit
Il n’y a plus rien à rater
Tous les murs sont debout

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