
N’avez-vous jamais vibré pour du simple
Pour ce presque rien
Qu’on cache sous le tapis
D’une mémoire aux rimes rondes
Rondes et fleuries
N’avez-vous jamais vibré pour du simple
Ce quelque chose
Que le peuple des autres
Abandonne sur le quai
Pour un voyage sans détours
N’avez-vous jamais vibré pour du simple
Celui qu’on oublie tout de suite
Pour ne pas avoir à l’apprivoiser
Sentez-vous l’odeur que la peur avait enterrée
Entendez -vous le cri du métal
Il est frappé de soleil.
C’est un beau soir qui sent le hier
Dans la salle d’attente de mes souvenirs ferroviaires
Un train vient d’entrer…
30 juin