Poèmes de jeunesse : suite…

J’avais 21 ans….

…Apprends à attendre

L’heure qui passe et qui suit l’autre

Sans lui ressembler

Parce qu’elle est encore plus leste

Je crois que t’as peur de finir comme les autres

Tu voudrais tant que deux plus deux

Puissent s’étonner

Tu voudrais que les indifférents brûlent

Chaque fois que tu prononces le mot

Aimer

Tu voudrais dire à ceux qui partent

Que de toute façon ils ne renoncent à rien

Parce qu’ils rencontreront des gens là-bas

Qui veulent partir ailleurs

Pour ne pas mourir d’une overdose de solitude

Tu voudrais prendre le train

Qui va vers une gare où la pendule

Est sans aiguilles

Parce que le chef de gare est souriant

Avant que ne s’entendent les victoires écorchées

Avant que ne meurent les discours du hasard…

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